Africadelic (Manu Dibango), marmite bouillante d’un groove vaudou
Après avoir livré son Soul Makossa en 1972, Manu Dibango enregistre cette même année un autre monstre musical : Africadelic. Mis en boîte en une semaine pour servir de fond sonore à des émissions de télé françaises en demande de son afro-urbain, le sens et la puissance du groove du Camerounais se chargent pourtant d’en faire autre chose qu’un simple album de commande. Paru en 1975, l’album jette des ponts entre les percussions africaines d’Olatunji et le groove hypnotique de James Brown.