Força bruta (Jorge Ben), ni politisé ni conformiste
En 1964, un coup d'Etat instaure une dictature militaire au Brésil. Face à la censure, à l'exil forcé, aux emprisonnements, la musique brésilienne se polarise : d'un côté les musiciens engagés tels que Caetano Veloso, Chico Buarque ou Gilberto Gil ; et de l'autre la musique commerciale et naïve de la "Jovem Guarda ", du ié-ié-ié, représentée par Roberto Carlos, Erasmo Carlos et Wanderléa. Jorge Ben n'étant ni politisé ni conformiste, il a du mal à trouver sa place sur la scène musicale.