Blue Note Records, un legs esthétique et musical incontestable !

Né de la passion commune de deux amis, Alfred Lion et Francis Wolff, Blue Note Records est devenu le label de jazz le plus prestigieux du XXe siècle. Son slogan, « The Finest in Jazz Since 1939 », a marqué l'histoire du courant musical, en s'affichant sur les pochettes de Louis Armstrong, Art Blakey, Miles Davis, Ornette Coleman, Chick Corea, en passant par John Coltrane et Herbie Hancock.

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Breezin (George Benson), un jazz instrumental funky et léché

Breezin, l’album qui fait entrer le guitariste dans la catégorie superstar. George Benson réinvente le morceau titre signé Bobby Womack, sublime le thème « Affirmation » de Jose Feliciano. Les arrangements de Claus Ogerman sont une merveille de légèreté pour un enregistrement placé sous le signe du groove. Un groove magnifié par la guitare enchantée du boss, entouré de Phil Upchurch, de Ronnie Foster.

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B.O. d’Ascenseur pour l’échafaud (Miles Davis), quand la musique dépasse la fiction

Miles Davis est âgé de 31 ans quand il enregistre la B.O. d'Ascenseur pour l'échafaud, sa première bande originale pour le cinéma. En novembre 1957, le trompettiste effectue une courte tournée européenne en compagnie du trio du pianiste René Urtreger. Marcel Romano, programmateur du Club Saint-Germain, compte dans son public deux jeunes assistants cinéastes, Alain Cavalier et François Leterrier, qui viennent de contribuer à ascenseur pour l'échafaud, le premier long-métrage de Louis Malle.

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Gabor Szabo, guitariste hypnotique et mystique

Novateur pour son époque, Gabor Szabo a expérimenté le feedback avant Jimi Hendrix, utilisé le sitar avant les Beatles, et fusionné les rythmes latins à son jeu de guitare avant Santana. La fusion des genres s’insère aisément dans son jeu de guitare façon club de jazz, parfois introspectif , l’ensemble instrumental sonne intemporelle, à la limite de la pop.

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Placebo years (Marc Moulin), de l’électro-jazz 70’s ultra créative

Pionnier du jazz fusion en Europe, le Belge Marc Moulin est marqué par Miles Davis, Soft Machine et les formations aventureuses de la fin des années 1960. Après quelques années passées à sillonner l'Europe en tant que pianiste, il forme Placebo en 1969, alors que les musiques pop et le jazz commencent à s’agréger et à laisser la place à des compositions de plus en plus libres. Influencé par la trompette de Miles Davis et le clavier d’Herbie Hancock, Placebo enregistre ses premières compositions au début de la décennie.

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David Axelrod

David Axelrod, l’Ennio Morricone du rnb, le Phil Spector du Jazz

1967. Suite à leur hit “I Had Too Much To Dream (last Night)”, The Electric Prunes se voient offrir par leur producteur un incroyable cadeau : c’est David Axelrod lui-même qui va composer leur nouvel album. L’Ennio Morricone du rhythm and blues, le Phil Spector du Jazz, l’homme qui, depuis 1957, a produit Jimmy Witherspoon, Cannonball Adderley, Lou Rawls, Bobby Rydell, The Dillards, Don Grady, Stan Kenton, David McCallum, David Rose, Billy Preston, Letta Mbulu...

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L’orgue Hammond, du hard-bop à l’électro contemporaine

Souvent imité, jamais égalé : cet instrument illustre à la perfection le désuet slogan du temps des réclames. Basé sur une technologie assez complexe, apportant une sonorité révolutionnaire à sa sortie, l'orgue Hammond reste une icône indétrônable.L'histoire de l'orgue Hammond commence en 1890. Thaddeus Cahill (1867-1934), qui vient de terminer ses études à Washington, est persuadé que la musique peut être créée électriquement et pense même déjà à sa diffusion via les lignes téléphoniques qui commencent à peine à apparaître dans les grandes villes américaines.

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A Love Supreme (John Coltrane), véritable hymne de louanges au Créateur

Lorsqu’en décembre 1964, le saxophoniste est entré en studio avec le pianiste McCoy Tyner, le bassiste Jimmy Garrison et le batteur Elvin Jones, il s’était sorti depuis longtemps de son addiction aux drogues. Ce quartette a alors acquis la réputation d’être l’un des ensembles les plus innovants du jazz. Chacun de ses spectacles s’apparentait à une incursion dans l’inconnu, dans l’inouï.

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Verve Records, essentiellement un label Jazz

Label américain fondé en 1956 par Norman Granz, il est à l'origine la réunion de deux anciens labels, Norgran Records et Clef Record. Bud Powell, Charlie Parker, Stan Getz ou Billie Holiday sont alors les têtes d'affiches de la maison de disques naissante. Suivront par la suite de nombreux autres jazzmen et chanteurs célèbres : John Coltrane ou Nina Simone en sont la plus parfaite illustration. Bien que le label fasse quelques exceptions (The Velevet Underground, The Righteous Brothers ou encore Frank Zappa), il reste essentiellement un label Jazz.

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Ernest Ranglin, un pan entier de l’histoire jamaïcaine

En 1948, Ernest Ranglin devient professionnel en jouant pour les big bands locaux. Fin des années 50, il fallait revenir à de plus petits combos. Ernest Ranglin forme son quintet et fait le circuit des hôtels. A cette époque, le Rythm & Blues de la Nouvelle Orléans jouit d’une…

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Below The Bassline (Ernest Ranglin), l’album solo du Django Jamaïcain !

Ernest Ranglin est le Django des Caraïbes. Comme le maitre manouche, il évolue en improvisation permanente, jamais gêné par les contraintes techniques. Son style est un délice de musicalité, ses notes gambadent sur le groove, le parent d’une douce légèreté. Un rien d'innocence éclaire les interventions de ce vétéran, longtemps le meilleur secret de son fie, avant de découvrir le monde sur le tard.

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Song for my father (Horace Silver), une musique qui résiste à l’épreuve du temps

Avec ses grooves enivrants et ses thèmes exotiques, “Song For My Father” est devenu l’un des grands classiques de Blue Note, au même titre que “The Sidewinder” de Lee Morgan. Horace Silver en commence d’ailleurs l’enregistrement la même année, en 1963, soit presque une décennie après les fameux concerts au Birdland et au Bohemia avec Art Blakey qui les désignèrent tous deux comme les inventeurs du hard bop.

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ECM records, une nouvelle géographie du jazz

Étrangement, près de quatre décennies après sa fondation, le label de Munich ECM records ne fait toujours pas l’unanimité, malgré la qualité, l’abondance et le prestige de ses productions. Le contraste entre le style de ces deux pianistes, celui qui en est et celui qui n’en est pas, vient renforcer l’impression d’un label réticent à s’affranchir de ce qu’ont été ses références, comme s’il devait toujours refléter dans ses productions, plus ou moins consciemment, ce qui a fait sa gloire, sa singularité (et sa fortune) au point de, parfois, frôler la caricature.

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Herbie Hancock

Herbie Hancock, pianiste influent aussi prolifique que protéiforme

Pianiste le plus influent depuis Bud Powell – quoique Bill Evans et McCoy Tyner puissent lui disputer ce titre – Herbie Hancock a été au cœur de quelques-uns des épisodes les plus décisifs de l'histoire du jazz. Auteur de certains thèmes qui comptent parmi les plus repris du jazz moderne au point de devenir de nouveaux « standards »

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Songs Of Innocence (David Axelrod), diptyque hommage au poète William Blake

Compositeur et arrangeur surdoué ayant taillé des hits sur mesure pour plusieurs pointures du Jazz des 60’s, David Axelrod a bientôt des envies solo. En 1968, il prend son envol avec Songs of Innocence, 1er album inspiré des poèmes de l’artiste mystique William Blake. Résultat. Un étonnant kaléidoscope de styles et de sonorités : guitares psychédéliques y croisent le manche avec des essaims de violons symphoniques, le tout porté par les baguettes ultra funky d’Earl Palmer.

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Nouvelle Orléans, berceau du jazz

C’est une cité imbibée. D’eau. D’alcool. Il suffit d’en lire les premières descriptions après sa fondation par les Français en 1718. On voit en La Nouvelle- Orléans une manière de lupanar grisant pour l’Amérique ; vomie par les bigots, convoitée par les immigrants. La cité de New Orleans est…

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