Pop Pop (Rickie Lee Jones), cerise amère sur gâteau sans crème ni édulcorants

Sur Pop Pop comme sur ses précédents albums, Rickie Lee Jones évoque dans ses chansons personnages et expériences rencontrés au fil d'une existence mouvementée. Sa voix très expressive, mi-chantée mi-parlée, et sa musique, pleine d'allusions au jazz des années 40 et au cabaret, l'ont souvent fait comparer à Tom Waits.

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Echoes From Africa (Abdullah Ibrahim / Johnny Dyani), solitude partagée entre Sud-Africains

En duo, pour ne pas dire en complète osmose, avec son compatriote Johnny Dyani, le pianist sud-Africain Abdullah Ibrahim (ex Dollar Brand), nous invite à une grande leçon d'émotion, de retenue et de sérénité. Durant les années d'exil, la comunauté sud-africaine n'a jamais cessé d'informer le monde de l'ame véritable de son pays.

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Smackwater Jack (Quincy Jones), une dream team de musiciens jazz triés sur le volet

Plus encore que "Gula Matari" (1970, A&M), "Smackwater Jack" marque un tournant dans la discographie de Quincy Jones : c’est la première fois qu’il s’essaye à autant de styles en à peine 42 minutes. Jazz, blues, pop, gospel, musique de film. Quincy Jones combine tous ses savoir-faire avec une confondante facilité, au risque de tomber dans le piège du disque-catalogue, qu’il évite cependant grâce aux efforts combinés de trois producteurs : Phi Ramone, Ray Brown et Jones lui-même.

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Eli And The Thirteenth Confession (Laura Nyro), mélodies vagabondes et ensoleillées

En 1968, alors qu'elle est invitée au festival de Monterey pour son deuxième concert, elle se fait huer et jeter de scène. On imagine bien le public hippie s’insurger contre la poésie de ses textes qui introduisent parfois des figures de l'Ancien Testament, comme dans Eli's Comin, où l'amant apparaît sous la forme d'un ange.La même année, Laura Nyro enregistre son deuxième album intitulé "Eli And The Thirteenth Confession".

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What Color Is Love (Terry Callier), un folk cosmique

Sorti en mars 1973, What Color Is Love, troisième LP de Terry Callier représente un des sommets de sa carrière. Produit par Charles Stepney, dont le travail avec Cadet/Chess records, Rotary Connection et Earth, Wind & Fire lui ont valu une certaine reconnaissance, What Color Is Love regorge d'influences Funk, Rock, Folk, Jazz et même Classique.

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Scott 4 (Scott Walker), la pièce maitresse du crooner pop

Si l'album de Scott Walker Scott 4 a provoqué des réactions diverses à sa sortie et a été retiré des bacs quelques semaines après, il a depuis été réévalué par la critique grâce à son influence sur David Bowie, Nick Cave, Mark Almond et Neil Hannon de Devine Comedy. Il est aujourd'hui légitimement réédité. Sa richesse sonore et son envergure extraordinaire ont de quoi ébahir les générations à venir.

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Cold fact (Sixto Rodriguez), premier LP du sugar man

Cold Fact, produit en 1969 et sorti l'année d'après sur un tout nouveau label subsidiaire de Buddah Records, Sussex, fut un des plus obscurs bides et l'un des disques les plus rares de la période. Même pas rare, en fait, puisque personne ne le cherchait, ne figurant sur aucune «liste» de collector.

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Placebo years (Marc Moulin), de l’électro-jazz 70’s ultra créative

Pionnier du jazz fusion en Europe, le Belge Marc Moulin est marqué par Miles Davis, Soft Machine et les formations aventureuses de la fin des années 1960. Après quelques années passées à sillonner l'Europe en tant que pianiste, il forme Placebo en 1969, alors que les musiques pop et le jazz commencent à s’agréger et à laisser la place à des compositions de plus en plus libres. Influencé par la trompette de Miles Davis et le clavier d’Herbie Hancock, Placebo enregistre ses premières compositions au début de la décennie.

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Songs Of Innocence (David Axelrod), diptyque hommage au poète William Blake

Compositeur et arrangeur surdoué ayant taillé des hits sur mesure pour plusieurs pointures du Jazz des 60’s, David Axelrod a bientôt des envies solo. En 1968, il prend son envol avec Songs of Innocence, 1er album inspiré des poèmes de l’artiste mystique William Blake. Résultat. Un étonnant kaléidoscope de styles et de sonorités : guitares psychédéliques y croisent le manche avec des essaims de violons symphoniques, le tout porté par les baguettes ultra funky d’Earl Palmer.

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Bande originale « les Gants Blancs du Diable » (K.H. Schäfer), jerk opiacé ou funk lunaire

Dans le club très fermé des bandes originales cultes, la bande originale "les Gants Blancs du Diable" dégage une profonde fascination et un charme inédit auprès de toutes les personnes qui ont eu la chance de pouvoir l'écouter. Aux commandes de cet étrange vaisseau qu'est les Gants Blancs du Diable, un certain Karl-Heinz Schäfer. Arrangeur allemand discret, il officie dans l'ombre des studios français (pour entre autres Aznavour, Christophe, The Rockets, Claude Ciari...) avant de s’attaquer à la musique de film.

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