Atlantic records, l’épopée d’un label mythique indissociable de soul music

Créée par Ahmet Ertegun et Herb Abramson en 1947, Atlantic est à l'origine du rhythm'n' blues populaire des années 50, avec des groupes comme les Coasters, les Drifters et Ben E. King. Responsable du lancement de Ray Charles et d'Aretha Franklin, elle a diffusé la musique soul à travers le pays, distribuant les disques Stax de Memphis dans les années 60 qui révélèrent, entre autres, Otis Redding.

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George Clinton, des Parliaments au P-Funk de Funkadelic

Lorsqu'on parle de Funk, il y a quelques noms qui viennent directement en tête... Feu James Brown évidemment, Sly Stone et sa family, et bien sûr George Clinton. En plus d'être à l'origine du Funk avec ses confrères, George Clinton peut s'enorgueillir d'avoir inventé le P-Funk qui, plus qu'un style musical, est un véritable univers. Né le 22 juillet 1941 à Kannapolis en Caroline du Nord, George Clinton grandit à Plainfield dans le New Jersey où il travaille dans un salon de coiffure jusqu'en 1955.

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Roberta Flack, l’art de transcender les couleurs et les genres

Ses complexes l'ont très tôt poussée à se réfugier dans le piano et le chant. Grâce à une voix diablement sensuelle, une détermination hors norme et surtout sa vision de musicienne qui l'a conduite dans des univers très éloignés du périmètre soul dans lequel on a voulu la cantonner, elle est devenue une artiste totale, qui a réussi à sublimer son propre destin. Et si elle reste l'immortelle interprète de killing me softly with his song, son talent va au-delà de cette seule chanson.

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L.A. Woman (The Doors), le chant du cygne de Jim Morrison

Ni le nom du studio ni le titre de la chanson ne sont du meilleur augure. Durant les premiers jours d'octobre 1970, une équipe de musiciens est réunie à Sunset Sound Recorders afin d'y terminer l'enregistrement d'une composition de Nick "The Greek" Gravenites, Buried Alive in the Blues... Seule manque la chanteuse., d'ordinaire ponctuelle.

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Four way street (Crosby Stills Nash and Young), live au couronnement posthume

Disque d’or immédiat comme les deux précédents albums et numéro 1 des ventes en Amérique durant l’été 1971, ce double live est un couronnement posthume à son arrivée dans les bacs.Tourmentés et paranoïaques, Crosby Stills Nash and Young, les quatre héros de la culture hippie n’ont pas supporté la seule promiscuité d’une tournée l’année passée. À guichets fermés.

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Tony Bennett Bill Evans, rencontre sans filet

Bill Evans et Tony Bennett se sont rencontrés pour la première fois à la Maison Blanche en 1962 lors d’un concert en l’honneur de John Kennedy. En coulisse, ils s’avouèrent leur admiration réciproque. « / love Tony’s singing, dira le pianiste. Il fait partie des rares vocalistes qui ne cessent de progresser et développer leur art. »

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Electric Ladyland (The Jimi Hendrix Experience), ou la croisière d’un Capitaine Nemo psychédélique

Au cours de l’année 1967, l’Experience mené par Hendrix a donné pas moins de 255 concerts en Europe et aux Etats-Unis et enregistré deux albums. Are You Experienced et Axis: Bold As Love. Or, 1968 s’annonce sous les mêmes auspices. Pour tenir le coup, le groupe a recours à une multitude de drogues. Au point que le batteur Mitch Mitchell se promène en permanence avec une mallette

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Pop Pop (Rickie Lee Jones), cerise amère sur gâteau sans crème ni édulcorants

Sur Pop Pop comme sur ses précédents albums, Rickie Lee Jones évoque dans ses chansons personnages et expériences rencontrés au fil d'une existence mouvementée. Sa voix très expressive, mi-chantée mi-parlée, et sa musique, pleine d'allusions au jazz des années 40 et au cabaret, l'ont souvent fait comparer à Tom Waits.

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B.O. de Hair (Ragni/Rando/McDermot), symbole de la contre-culture des 60’s

Succès improbable des années 70, Hair, la comédie musicale des deux américains Gerome Ragni et James Rando et du compositeur canadien Galt McDermot est un véritable manifeste pour la libération sexuelle et la paix au Vietnam s'inscrivant dans l'apogée du mouvement hippie.

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Stan Getz, au-delà du folklore du jazzman maudit et tourmenté

Au-delà du folklore du jazzman maudit et tourmenté, Stan Getz laisse l'image d'un musicien au talent particulièrement varié, capable d'interprétations d'un grand classicisme comme de vibrantes audaces musicales. Artiste de pointe de la fusion entre musiques du monde et jazz, Stan Getz reste l'une des figures les plus innovantes du jazz.

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Weekend in L.A. (George Benson), live légendaire au Roxy Theatre Hollywood

Début 1976, George Benson poursuit son aventure musicale chez Warner Bros Records, où un tout nouveau public commence à le découvrir grâce, notamment, à l'excellent album Breezin', dont le titre "This Masquerade", lui apporte un Grammy Award un titre qui fut samplé par bon nombre d'artistes de rap (Fabe, DMX, Da Brat, The Jazzual Suspects...).

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You’ve Got It Bad Girl (Quincy Jones), reprises pop, soul et jazz

En 1973, Quincy Jones vient d'enregistrer un album studio et supervisé la production d'une bande sonore "Come Back Charleston Blue" de Donny Hathaway. "You’ve Got It Bad Girl" est composé de reprises pop, soul et jazz : Summer In The City (un tube de 1966 des Lovin Spoonful) arrangé à la Mancini, où brille l’orgue d’Eddy Louiss.

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Earth Wind and Fire Alive in’75, concerts d’anthologie au groove extatique

Pour devenir une formation de premier plan, il manque encore au groupe Earth, Wind & Fire un hit incontournable susceptible de transcender les frontières de la soul pour toucher tous les publics. L'occasion lui en est donnée par le biais d'un projet cinéma lorsque Maurice White est sollicité en 1975 par Hollywood pour écrire la B.O. du film That's The way Of The World, l'histoire d'un producteur de disques (interprété par Harvey Keitel) qui cherche à pousser la carrière d'un jeune groupe inconnu contre l'avis bassement commercial de ses patrons.

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Pump Up The Volume, bande originale culte de rock indé débraillé 90s

Tout le monde se souvient du disque qui l'a fait passer du côté obscur. Pour certain, c'est la B.O. de Pump Up The Volume - un film sorti en toute discrétion en août 1990, l'histoire de Mark Hunter (Christian Slater), un lycéen timide de la banlieue de Phoenix, Arizona, qui se lâche, la nuit tombée, sur les ondes d'une radio pirate installée dans sa chambre.

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Attica Blues (Archie Shepp), vibrantes émotions black, brown and beige

Mai 1971 : dans les studios de Rudy Van Gelder, Archie Shepp enregistre son prochain album pour la firme impulse! au titre pas moins évocateur que les précédents, "Things Have Got To Change''. Septembre 1971 : une émeute éclate dans la prison d'Attica (New York), suite au décès brutal, le 21 août, de l'activiste du Black Panther Party George Jackson dans la prison de Saint Quentin.

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Mel Tormé

Mel Tormé, un crooner à la voix de brume veloutée

A l’instar de Buddy Rich, Sammy Davis Jr ou Mickey Rooney, Mel Tormé avait connu le lot d’expériences réservées aux enfants prodiges du show business et avait su en tirer les leçons.Il aimait rappeler : « Une des joies du chanteur de jazz est d'essayer de maintenir une part d'improvisation constante par rapport à ce qu'il interprète. Mais - et le mais est capital - à condition de ne jamais perdre de vue la valeur musicale originale que le compositeur y a mise. Et surtout ne pas sacrifier l'élément le plus important d'une chanson populaire : les paroles. »

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Sex Machine (James Brown), clef de voûte de la discographie brownienne

Dans la discographie abondante de James Brown, Sex Machine tient une place à part. Disque bâtard, enregistré pour moitié en studio et pour moitié sur scène, son ouverture magistrale "Get Up I Feel Like Being A Sex Machine" déploie sur 10 minutes un funk bourré de testostérone et fait à l'époque l'effet d'une bombe. Car si les chanteurs de rhythm'n'blues expriment les frustrations de l'amour, James Brown préfère s'enflammer et affirmer avec agressivité la sexualité masculine. L'album recèle d'autres classiques : Mother Popcorn, Please, Please, Please et d'It's A Man's Man's World. Un album éternel.

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Nilsson Schmilsson (Harry Nilsson), un certain penchant pour la pop de chambre

Une vie personnelle et une carrière chaotiques toutes deux bisées par ses excès, son insouciance et son inconstance. Une destinée aussi simple que tragique pour ce génial troubadour refusant de monter sur scène et capable du meilleur "Nilsson Schmilsson" en 1971 comme du pire "Son of Schmilsson" en 1972.

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Blue (Joni Mitchell), harmonies virginales et poésie désabusée

Après ses trois premiers albums, Joni Mitchell éprouve le besoin de prendre de la distance vis-à-vis d'un succès aussi croissant qu'angoissant. Elle témoignera quelques années plus tard au sujet de ce sentiment d'insécurité : "A l'époque, je me sentais sans défenses, comme l'emballage de cellophane d'un paquet de cigarettes, comme si je n'avais plus aucun secret pour le monde. Je n'étais ni forte ni heureuse."

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Smackwater Jack (Quincy Jones), une dream team de musiciens jazz triés sur le volet

Plus encore que "Gula Matari" (1970, A&M), "Smackwater Jack" marque un tournant dans la discographie de Quincy Jones : c’est la première fois qu’il s’essaye à autant de styles en à peine 42 minutes. Jazz, blues, pop, gospel, musique de film. Quincy Jones combine tous ses savoir-faire avec une confondante facilité, au risque de tomber dans le piège du disque-catalogue, qu’il évite cependant grâce aux efforts combinés de trois producteurs : Phi Ramone, Ray Brown et Jones lui-même.

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My Favorite Things (John Coltrane), l’art de l’étirement en jazz modal

Premier volet de cette trilogie, My Favorite Things témoigne d’une nouvelle étape fondamentale dans la discographie de John Coltrane. Après avoir atteint le paroxysme de son travail harmonique avec Giant Steps et, du même coup, une sorte d’impasse, les préoccupations de Coltrane sont en cette fin 1960 d’un autre ordre.

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Kind Of Blue (Miles Davis), ou la quintessence du jazz modal

Miles vient alors de rencontrer un grand succès commercial avec Miles Ahead (1957) et Porgy & Bess (1958), deux disques enregistrés en grand ensemble sous la direction de l’arrangeur Gil Evans. Mais, en ce début d’année 1959, Miles Davis aspire à réintégrer le studio de la 30th Street avec une formation réduite. Il sait que son sextet est prêt maintenant à donner corps à son projet d’album entièrement basé sur la libre interprétation et les principes de la modalité.

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Rage Against The Machine, Killing In The Name $%F#& !!!

L’origine des deux têtes pensantes de Rage Against The Machine représente l’essence même de la formation. Zack De La Rocha est un chicano pur-jus baigné durant son adolescence par le punk et les balbutiements du hip-hop. Tom Morello, d’origine kenyane par son père, a été bercé par les Clash et est titulaire d’une thèse obtenue dans la prestigieuse université d’Harvard, sur l’apartheid en Afrique du Sud.

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Keith Jarrett, partisan de l’indétermination ou l’improvisation sans filet

Keith Jarrett, pianiste, compositeur, claveciniste, organiste, saxophoniste, flûtiste et percussionniste (Allentown, Pennsylvanie, 8 mai 1945). Le plus génial improvisateur que le jazz ait connu, avec Charlie Parker. Voilà la dimension de Keith Jarrett. D'abord l'Histoire, ensuite les contingences. La statue inaugurée, examinons les détails. Opus 1. Les premières confirmations de la puissance d'expression du pianiste Keith Jarrett se trouvent entre 66 et 68 au sein du quartette de Charles Lloyd.

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Roy Ayers Everybody Loves the Sunshine sauf Dracula

En 1970, Roy Ayers se tourne résolument vers le jazz rock et le jazz funk en formant le Roy Ayers Ubiquity qui enregistre une quinzaine d'albums pour la firme Polydor, dont le premier Ubiquity (1971) et la référence Everybody Loves the Sunshine (1976) qui lui fournit un hit international du même nom.

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Quincy Jones, celui par qui la musique américaine échappe aux catégories

En soixante-dix ans de carrière, Quincy Jones a arrangé, composé, produit et orchestré pour les artistes américains les plus légendaires : Louis Armstrong, Sarah Vaughan, Ray Charles, Barbra Streisand, Dinah Washington, Stevie Wonder, Ella Fitzgerald, Miles Davis, Frank Sinatra, ­Michael Jackson et tant d’autres encore. Be-bop, jazz, saoul, bossa-nova ou hip-hop, aucun style ne lui résiste.

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Nevermind (Nirvana), impose le son et l’esprit du grunge à la planète rock

En 1991 "Nevermind" inondait la planète de ses riffs inoubliables, propulsant nirvana au firmament. Une trajectoire incroyable, défiant les basiques du business : un groupe indé du fin fond de l'état de washington, totalement inconnu du grand public quelques mois auparavant, imposait le son et l'esprit du grunge à la planète rock.

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Donny Hathaway, génie de la Chicago Soul

Musicien surdoué, compositeur et arrangeur brillant, chanteur d’exception, Donny Hathaway a donné naissance à un formidable héritage musical en trois années d’activité intensive couronnées par une série de hits en solo, mais aussi en duo avec Roberta Flack. Cet artiste torturé qui, à l'instar d'autres légendes soul comme Otis Redding, Sam Cooke ou Marvin Gaye, eu une carrière fulgurante écourtée par une fin tragique.

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Stevie Wonder, artiste précoce au panthéon des années 70

Stevie Wonder, Stevie la merveille, de son vrai nom Stevland Hardaway Judkins Morris (on comprend qu’il ait adopté le pseudonyme de Wonder) est né à Saginaw, Michigan, le 13 mai 1950. Dès son plus jeune âge, il montre des dispositions certaines pour la musique, l’harmonica et le chant en particulier.

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B.O. de Ghost Dog (RZA), score décalé et philosophie orientale

Sur le toit d’un immeuble du New jersey, Ghost Dog vit solitaire au milieu de ses chers pigeons voyageurs. Il perfectionne sa culture de samouraï et sort seulement pour exercer son métier, tueur... Jarmusch se lance cette fois dans le film noir avec plusieurs références claires à Melville et à son Samouraï. Pour le producteur de hip hop RZA, leader du groupe Wu-Tang Clan, c'est l'occasion de signer un score décalé et de mettre en pratique ses obsessions pour les arts martiaux et la philosophie orientale.

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